Pour moi, mémoriser (π) c’est me plonger dans mon univers. Dans du connu, du surprenant.
(plus d’explication ici avec mon projet une rencontre mémorable)
Je m’aperçois qu’il y a une grosse différence entre mémoriser et se remémorer.
Quand je me remémore, je plonge dans me histoires. C’est éprouvant si je ni suis pas allé depuis longtemps mais c’est aussi vite stimulant de re-découvrir de nouveau mes histoires mentales.
Mémoriser demande de créer. C’est beaucoup moins fatiguant. Il suffit de s’inventer de nouvelles histoires. Cet acte est souvent le point de départ d’une phase créativo-stimulante.
Les décimales de π m’accompagnent dans mes différentes phases. Quand je me sens vide, c’est souvent la mémorisation de nouveaux chiffres qui me permet d’enchaîner sur une phase plus créative et stimulante. Et quand les idées et envies commencent à s’enchaîner trop vite, la remémoration me permet de mobiliser une partie de mon cerveau et me calmer. Ça en deviens un acte méditatif.
Concrètement, je me pose alors ce genre de questions : Quelle est la 351 décimales de π ? (7)
Et je peux faire ça pendant des heures !
En ce moment, après avoir laissé ma mémoire de coté pendant des mois, je reprend. Mon idée c’est de rentrer dans ma base de donnée mentale un maximum de chiffres pour avoir de quoi m’occuper en roulant.