15/04 à Roubaix
Quand on me questionne sur mon voyage, beaucoup de conversations suive le même schéma : un étonnement, l’utilisation du mot « courage », puis s’ensuit sans prévenir une argumentation sur les dangers de voyager en tant que femme seule. De quoi mettre en confiance ! En un mois, ce n’est absolument pas l’expérience que j’en ai eu.
On me demande aussi pourquoi je ne suis pas partie avec quelqu’un. C’est très paradoxale, mais d’un côté, j’ai besoin d’apprendre à compter sur moi. Apprendre à me connaître et à aller mieux seule. Et de l’autre côté, j’ai besoin de partir à la rencontre des autres : comprendre leur vie, leur histoire et apprendre d’eux.
Je passe beaucoup de temps dans les cafés (ça ne change pas trop de ma vie nantaise). Je trouve que c’est une bonne manière de s’imprégner de l’ambiance d’une ville et de lancer sans gêne dans des conversations de comptoir.
Finalement, je n’ai jamais été aussi entourée depuis que je suis seule.