Ralentir au plus vite

24/05 18h36, je ne sais plus où

Quel que soit mon nombre de kilomètres prévu et l’heure, les fins de journée sont toujours dur. En fin de journée, je calcule la distance qu’il me reste et combien de temps il me faut. Les jours où j’ai peu d’énergie, ces préoccupations peuvent même commencer dès le midi…

Quand je suis dans ces phases-là, j’essaye d’être la plus rapide, faire le moins de pause. Je ne profite alors plus du chemin, mais rêve de l’arrivée. Alors, si j’arrive à prendre conscience de mon état d’esprit, et bien au contraire, je ralentis et multiplie les longues pauses. Je me fais violence pour couper avec cette énergie négative qui mobilise beaucoup trop de place mentale pour me recentrer sur l’essentiel.

Finalement, c’est quand je réussis à faire les derniers kilomètres doucement à mon rythme que le temps passe plus vite et que sans m’en rendre compte je suis déjà arrivé.

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