Réalité imaginaire

En ce moment, je dors beaucoup. Mais beaucoup beaucoup !
Je dors – J’écris – Je dors.
Je suis fatigué soit mais ce n’est pas tout. Dormir ou somnoler est pour moi une manière de me plonger dans mon univers mental.
Ça me passionne tellement, que je n’ai qu’une hâte, y retourner et continuer mes histoires.
Quand je me réveille, je cherche à me rendormir. Il m’arrive même de commencer ma journée en attendant qu’elle se termine… Ça peut paraître préoccupant. Ça demande vigilance de ne pas s’y perdre mais tant que ça me rend bien et que ça ne dure pas, il n’y a pas d’inquiétude à avoir.
Est-ce une manière de fuir la réalité ? Je ne pense pas, plutôt un lâcher prise créatif.
Je me pose souvent cette question : pourquoi la réalité physique serait plus réelle que la réalité imaginaire ?
On peut se dire qu’au lieu que l’imaginaire sert à nourrir la réalité c’est plutôt vivre la réalité qui à pour but de développer son imaginaire.
Une alternance entre les deux peut-être.
Le problème de cet état d’esprit c’est que vivre dans son monde isole et peut-être qu’il développe aussi une vision autocentrée et individualiste.
À force d’isolement, on risque de ne plus rien vivre dans la réalité physique. Un cercle vicieux qui au contraire amène à appauvrir son univers mental.
N’empêche qu’il y a pour moi un côté rassurant de me plonger dans mon mental. Je ne m’ennuie pas et ça deviens ma zone de confort qu’importe dans quelle situation je suis. Par la pensée, je retrouve un chez moi.
Et si c’était ça une manière de se sentir chez soi partout.

RECEVOIR
DES NOUVELLES DU NORD

Un mail tous les dimanches à 7H avec les 7 derniers articles