écriture spontanée
(26/08)
L’impression d’avoir tout perdu. Tout est là mais si loin. À un pas du tout mais enfouie dans le rien. J’oscille du tout au rien.
J’ai toutes les clés pour m’en sortir. Elles sont rouillés.
Dans ma tente, j’écris je doute. Dans ma tête j’attends.
Tout paraît si facile. Ça l’est et pourtant un monde. Sourire, rire, partager comme ce que j’ai toujours faits avec ceux qui compte.
En un fragment de seconde, tout ce craquelle, s’efface.
Ce qui se passe c’est une vision fantomatique. Ici, là et nulle-part. Ici, là et si lasse. Rien ne se passe. Disparaitre sans conséquence devient réalité. Je m’efface. Parfois volontairement puisque je ne sais plus être. Sans aucune conséquence, le monde continue de tourner. Sans moi.
J’aimerais faire façade. Introvertis. Mais je n’ai plus les codes. Incapable d’agir.
C’est dans ces moments là que je pense au voyage. Vision fantasmé de la vie vagabonde. Écrire le soir en regardant l’horizon.
Vivre, écrire et vivre (27/08)
C’est ce que je fais. MAIS LA DOULEUR. Physique, mentale. Assise au pied de ma tente, j’écris. Je n’ai pas froid. J’ai l’envie mais si mal . À force de positions et de douleurs je capitule et m’immobilise. Accepter la douleur, la laisser grandir et prendre le contrôle.
Suis-je capable de dompter seule cette noirceur ? Garder le cap.